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Votre marque ou organisation doit-elle adopter l’écriture inclusive ?
La langue joue un rôle important dans notre vie, c’est indéniable. Nous l’utilisons pour nous exprimer, pour communiquer avec les autres, pour penser et pour apprendre. Mais la langue est bien davantage qu’un simple outil. Car, souvent inconsciemment, elle contribue à façonner notre pensée et nos perceptions. C’est à partir de ce constat que le langage non genré, et notamment l’écriture inclusive, suscitent de plus en plus d’intérêt. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Et pourquoi, en tant que marque ou organisation, devriez-vous envisager d’adopter une écriture non genrée ?
C’est peut-être un cliché mais...
Commençons par une devinette :
Un homme et son fils ont un grave accident de voiture. Le père meurt sur place. Le fils est transporté à l’hôpital, directement au bloc opératoire. Le chirurgien regarde le garçon et s’écrit : « Je ne peux pas l’opérer, c’est mon fils ! »
Savez-vous comment c’est possible ? Il y a des chances que vous ayez dû y réfléchir à deux fois. Après tout, le mot « chirurgien » est masculin, et souvent associé automatiquement à un homme – ce qui n’est pas forcément le cas en réalité. Dans la devinette ci-dessus par exemple, le chirurgien est une femme, et c’est la mère du garçon. Pourquoi tout le monde ne le comprend-il pas immédiatement de la même manière ?
Cela vient essentiellement des clichés. En français, nous utilisons souvent des noms de métiers génériques au masculin (chirurgien par exemple) ou au féminin (aide-soignante), alors qu’il existe des formes masculines ou féminines pour chacun d’entre eux. Cela vient du fait que nous associons certaines professions à un sexe biologique spécifique, c’est-à-dire un genre. Si, vous aussi, vous avez d’abord pensé que le chirurgien était un homme, cela ne signifie pas que vous faites preuve de discrimination. Cela montre surtout à quel point ces clichés sont profondément ancrés dans nos esprits.
L’influence de la langue sur notre vision du monde
Vous le voyez : la langue n’est pas seulement un outil que nous utilisons à notre guise. L’inverse est également vrai : elle influence notre manière de penser et notre vision du monde. C’est notamment le cas en matière de genre.
Lorsque nous lisons des termes génériques masculins, notre cerveau choisit automatiquement l’interprétation masculine. Ce qui renforce le cliché qui était déjà ancré dans notre esprit. Non seulement cela invisibilise les autres genres, mais cela crée aussi un sentiment d’exclusion chez certains lecteurs et certaines lectrices – ce que vous voulez absolument éviter, surtout en tant que marque ou organisation. L’écriture non genrée représente alors une solution.
Qu’est-ce que l’écriture non genrée ?
« Chaque enfant a droit à une éducation. Il doit être encouragé à poursuivre ses études aussi longtemps que possible. »
« Expliquez clairement à votre collègue ce que vous attendez de lui. »
Remarquez-vous quelque chose dans les phrases ci-dessus ? Bien que le sexe des sujets ne soit spécifié nulle part, nous utilisons systématiquement les pronoms « il » et « lui ». Souvent inconsciemment ou par habitude. En outre, la grammaire française a adopté depuis le 17e siècle la règle selon laquelle le masculin l’emporte automatiquement sur le féminin (ce qui n’était pas le cas auparavant), ce qui renforce encore ce réflexe.
L’écriture non genrée en général, et notamment l’écriture inclusive qui en est une des formes, consiste à éviter ce type de formulation. Vous adaptez votre langage pour que tant les femmes que les hommes et les personnes qui ne s’identifient à aucun de ces deux genres, puissent se reconnaître dans votre texte.
D’une manière générale, il s’agit de remplacer les mots genrés par une alternative.
Conseils pour éviter les mots genrés
Il existe plusieurs manières d’éviter le langage genré dans vos textes. L’écriture dite inclusive est la méthode la plus connue, mais aussi celle qui suscite le plus de débats. Elle vise à assurer une égalité des représentations entre les hommes et les femmes. Elle se caractérise par l’utilisation du point médian et, dans certains cas, de pronoms inclusifs (par exemple iel ou ille, cellui / celleux...).
Par exemple :
Les collaborateurs sont tenus d’arriver à l’heure. Ils doivent prévenir leur supérieur en cas de retard.
→ Les collaborateur·rices sont tenue·e·s d’arriver à l’heure. Iels doivent prévenir leur supérieur·e en cas de retard.
Mais il existe également des méthodes plus subtiles pour éviter le langage genré.
Voici quelques alternatives :
Adressez-vous directement à la personne qui vous lit
Nous attendons de chaque collaborateur qu’il arrive à l’heure.
→ Nous attendons de vous que vous arriviez à l’heure.
Utilisez des mots neutres
Les mots neutres, ou épicènes, sont des mots dont la forme ne varie pas avec le genre (collègue) et/ou qui désignent aussi bien le masculin que le féminin (membre de l’équipe). Il peut s’agir de noms, mais aussi d’adjectifs (rapide, habile, honnête…).
Les collaborateurs doivent arriver à l’heure.
→ Les membres de l’équipe doivent arriver à l’heure.
Exemple d’alternatives épicènes :
Époux/épouse => partenaire
Homme/femme => personne
Expert/experte => spécialiste
Garçon/fille => enfant
Père/mère => parents
Comédien/comédienne => artiste
Reformulez en généralisant
Utilisez pour cela le pluriel ou des formules plus générales (par exemple : remplacez les auditeurs et auditrices par l’auditoire). À utiliser avec modération toutefois, au risque de rendre votre texte passif et impersonnel.
Nous attendons de chaque collaborateur qu’il arrive à l’heure.
→ Nous attendons de la ponctualité de la part de notre personnel.
Utilisez les doublets
Le doublet (ou double flexion) consiste à citer à la fois la forme féminine et la forme masculine (par exemple dans l’adresse : citoyens, citoyennes).
Les collaborateurs doivent arriver à l’heure.
→ Les collaborateurs et collaboratrices doivent arriver à l’heure.
Vous pouvez trouver la forme inclusive ou un équivalent neutre de la plupart des mots sur un site tel que : eninclusif.fr
Joindre le geste à la parole
En adoptant une écriture non genrée, vous pouvez élargir la perception de vos lecteurs et vos lectrices, et briser les rôles stéréotypés des hommes et des femmes. Vous contribuez ainsi à renforcer l’égalité des genres. En outre, l’inclusion est un sujet qui ne cesse de gagner en importance, on le remarque bien dans les campagnes de publicité actuelles.
Bien qu’il s’agisse d’un changement positif, il ne faut pas considérer soudainement le langage inclusif comme une sorte d’obligation. L’important est que cette façon d’écrire corresponde à votre marque et à votre positionnement.
Vos textes sont parfaitement non genrés, mais le reste de votre communication ne témoigne pas de votre engagement en la matière ? Vous risquez de rapidement perdre en crédibilité. Les nouvelles générations sont en effet particulièrement sensibles à la cohérence des marques sur ces sujets.
Dans de nombreux cas, il est préférable de parler d’écriture consciente du genre : prenez conscience de la charge de certaines formulations et de leur ancrage dans nos habitudes. Évitez l’abondance de termes masculins lorsqu’ils ne sont pas nécessaires.
Besoin de conseils sur mesure pour vos textes ?
À vous de choisir si vous optez pour le langage non genré ou pas. En revanche, si vous adoptez l’écriture inclusive, veillez à la cohérence de votre communication.
Vous souhaitez recevoir des conseils sur le langage non genré, ou vous vous demandez si l’écriture inclusive est adaptée à votre marque ou organisation ? Nos spécialistes sont là pour répondre à vos questions.
Ayant grandi avec l'amour des langues, Nicki se sent chez elle dans le monde fascinant du copywriting. Elle aime jouer avec les mots, tant sur le plan créatif que pratique, sans perdre de vue l'expérience de l'utilisateur.
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