L’intérêt d’un·e traducteur·rice natif·ve dans un monde plein de Deepl et GPT

Date
19 décembre 2024

La Mazda LaPuta. Une petite voiture avec un nom tout mignon. Sauf si vous parlez espagnol bien sûr. L’équipe marketing du constructeur japonais aurait peut-être bien fait de vérifier…  

Bien sûr, les traductions rapides avec Deepl et autres outils d’IA permettent de gagner du temps. Mais y gagnez-vous aussi en termes de qualité ? Car l’utilisation d’outils de traductions à l’aveugle comporte des risques. Dans cet article, nous passons en revue 7 pièges à éviter. D’ailleurs, savez-vous quelle est la meilleure solution d’après nous ? Un·e copywriter ou traducteur·rice natif·ve qui traduit dans sa langue maternelle en utilisant les outils à sa disposition de manière intelligente. 

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1. Les outils de traduction ne posent pas de question

Et quand on ne pose pas de question, on fait des erreurs. Qu’il comprenne ou pas le sens du texte original, un outil vous fournira toujours une traduction, quelle qu’elle soit. Or, pour que vos mots résonnent chez votre public cible, vous utilisez du jargon, des jeux de mots, des métaphores, de l’humour… Les outils de traduction vont presque toujours les traduire littéralement. Résultat : votre public cible ne comprendra pas où vous voulez en venir, ou comprendra au contraire que vous communiquez avec lui de manière automatique, sans prendre la peine créer un lien authentique avec lui. Dans tous les cas, vous le perdrez à coup sûr. 

2. Oh non, encore un blog

La génération qui allait louer des VHS dans un vidéoclub connait encore par cœur toutes les scènes du Roi Lion (1999 !). Mais ils et elles sont incapables de vous raconter le film d’hier soir. Ça vous dit quelque chose ?  

De nos jours, nous ingurgitons tellement de contenu que nous l’oublions aussitôt.   

Avec l’essor des outils d’aide à la rédaction pilotés par l’IA, nous voyons aussi de plus en plus de textes qui se ressemblent. Comme si la même personne avait écrit tout l’internet à elle seule. Résultat : vos lecteur·rice·s se lassent du contenu. Ils ont l’impression d’avoir déjà lu votre texte quelque part et décrochent encore plus vite.  

L’authenticité et l’originalité gagnent donc en importance. Pour vous démarquer sur ce marché saturé, vous avez ainsi tout intérêt à proposer un contenu original et bien présenté. Avec de nouvelles idées, ou au moins un style unique adapté à votre marque. Et ce, dans toutes les langues. 

3. Votre identité verbale fait votre différence

En parlant de style adapté à votre marque, nous aboutissons vite à votre identité verbale et à votre tone of voice. Car une marque forte repose toujours sur la manière dont elle exprime sa personnalité. Votre public cible commence à vous reconnaître lorsqu’il vous « entend » parler. Et s’attend à ce que ce soit le cas dans le moindre détail. Or, il y a un grand risque que cela se perde à la traduction. 

N'attendez pas de l’intelligence artificielle qu’elle traduise votre texte original en conservant l’esprit et la « voix » de votre marque. Le métier d’un·e traducteur·rice, au contraire, est d’interpréter le texte et de le transposer dans une autre langue de manière créative, en respectant le style original et en donnant l’impression qu’il a été écrit pour cette langue.

4. C’est aussi une histoire de SEO

Le flot de contenu généré par l’IA inonde l’internet. Le CMS HubSpot résume bien les conséquences de cette surabondance :  

  1. Le contenu ne trouve pas d’écho auprès du public cible. 

  2. Les algorithmes de Google ne trouvent pas suffisamment de nouvelles informations pour continuer à apprendre. 

Ces nouvelles informations, dans un style unique, sont donc également importantes pour des raisons de référencement. Comme nous l’avons dit, les outils de traduction font des erreurs. Ils ne produisent rien d’autre qu’un texte banal. En traduisant (ou en faisant traduire) sans réfléchir, on obtient souvent un contenu sans éclat. Il devient alors de s’attaquer au point n°1. D’ailleurs, Google qualifiera comme étant de « mauvaise qualité » un contenu qui n’est pas convaincant ou qui contient des fautes. Cela entraîne une baisse de votre classement en matière de référencement. Et, pour le point n°2, vous avez à ce jour toujours besoin d’idées issues d’un cerveau humain. 

Notre collègue Lissa, experte en SEO, a elle aussi insisté sur l’importance d’un contenu bien rédigé dans son article sur Friends of Search 2024.  

5. Wallons et Français : on s’aime bien, mais nous sommes différents 

Et il en va de même entre les Flamands et les Néerlandais, les Anglais et les Américains ou les Espagnols et les Mexicains. Car traduire, ce n’est pas seulement transposer les mots d’une langue vers une autre. Les outils de traduction ont beau s’être considérablement améliorés ces dernières années, les rédacteur·rice·s ou traducteur·rice·s natif·ve·s comprennent les nuances et les références culturelles, le contexte et les émotions qui se cachent derrière le texte. Et celles-ci doivent aussi être incluses dans la traduction pour produire le même impact sur votre public.  

Saviez-vous par exemple que ce que l’on appelle des pralines en Belgique se nomme des chocolats en France ? Vous devez parler le même langage que votre groupe cible pour qu’il se reconnaissance dans votre contenu, et ainsi créer une connexion avec lui. 

Vous retrouverez un autre exemple parlant de ces différences dans notre article sur la création d’un nom de marque

6. Deepl n’est pas l’esprit le plus créatif qui soit

Par définition, les outils comme Deepl s’appuient sur des contenus qui existent déjà. Ils optent donc généralement pour les options les plus évidentes. Un·e rédacteur·rice créatif·ve, qui utilise l’IA intelligemment, retourne tout dans tous les sens pour mettre sur le papier quelque chose d’unique 

7. On ne partage pas de secret d’État sur internet  

Utilisez les outils gratuits avec prudence, car ils ont tendance à stocker les données. Selon le texte que vous traduisez, vous pouvez, par inadvertance, partager des informations sensibles. Et vous ne savez jamais où elles arriveront.  

La combinaison idéale de l’homme et de la machine

Nous n’allons pas mentir. Nous aussi, chez iO, nous utilisons Deepl et consorts. Mais pour effectuer le travail de fond rapidement. Pour automatiser les grandes lignes et ainsi disposer de plus de temps afin de travailler sur les nuances qui font la différence.  

Les copywriters ou traducteur·rice·s natif·ve·s prennent en compte les sensibilités culturelles, ajoutent une touche humaine au texte, et font en sorte que votre marque sorte du lot. Comme vous l’avez vu, une mauvaise traduction peut ruiner le succès de votre campagne. 

Alors, pourquoi se contenter de moins alors que vous avez toute l’expertise nécessaire à portée de main ? 

Parlez-en avec nous. Nous sommes là pour ça.

Vous avez besoin d’une bonne traduction, ou même d’une création entièrement nouvelle dans une autre langue ? N’hésitez pas à nous contacter. Notre équipe de rédacteur·rice·s n’attend que ça. 

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