« Cliquez ici », ou ce qu’il ne faut pas mettre sur vos call-to-action

Pour motiver un·e utilisateur·rice, vous devez d’abord savoir pour qui vous écrivez au juste. Réfléchissez à ce que veut vraiment votre public cible. Qu’est-ce qui pourrait l’inciter à cliquer sur votre CTA ? Rédigez votre message de sorte qu’il parle à vos visiteur·euse·s. Petite astuce : restez humain. Engagez la conversation avec vos visiteur·euse·s et donnez-leur l’impression qu’il y a une personne de chair et de sang derrière votre site web, votre application ou votre publicité. Pour en savoir plus sur les avantages d’une approche humaine, lisez mon article sur l’écriture conversationnelle. 

La psychologie peut également vous donner un coup de pouce à cet égard. Elle vous permet d’aborder quelqu’un de manière négative ou positive. Prenons l’exemple d’une publicité imaginaire pour une tisane à la camomille. 

• Négative : « Vous en avez marre de mal dormir ? Essayez notre tisane à la camomille ! »  

• Positive : « Dormez mieux que jamais avec notre tisane à la camomille ! » 

Il y a de fortes chances que la version négative soit la plus performante dans ce cas de figure. En effet, le manque de sommeil a l’air plus pressant qu’une bonne nuit de sommeil, et votre public est donc plus susceptible d’y réagir. 

Comme pour la microcopie en général, le texte d’un bouton doit être clair. Les utilisateur·rice·s veulent trouver rapidement ce qu’ils cherchent, sans avoir à réfléchir trop longtemps. Par exemple, que se passe-t-il si je clique sur un bouton qui dit « Cliquez ici » ? Est-ce que je vais soudain effectuer un achat ? Est-ce que je vais atterrir sur une autre page ? Est-ce que je me suis inscrit·e à quelque chose sans le vouloir ?  

Soyez donc toujours aussi clair·e et concret·ète que possible. Vous faites une publicité pour une bonne cause ? Ne vous contentez pas d’écrire « Aidez-nous » sur votre bouton, mais précisez : « Devenez bénévole » ou « Faites un don ». L’action s’accompagne d’avantages supplémentaires ? N’hésitez pas à les mentionner. Je préfère m’inscrire pour un essai gratuit de 30 jours plutôt que pour un essai.  

Être clair·e signifie également : ne placez pas de message double ou contradictoire sur un seul bouton, comme « Plus d’infos et commander ». Concentrez-vous sur un seul objectif, ou créez deux boutons. 

Les règles d’or pour écrire un bon CTA 

Nous savons maintenant qu’un call-to-action efficace doit être clair et inciter à agir. Mais comment y parvenir ? Malheureusement, il n’existe pas de formule magique unique pour rédiger le CTA parfait, mais ces règles peuvent vous y aider :  
   

• Rédigez des textes orientés vers l’action. À quoi devez-vous vous attendre après avoir cliqué ?  
  Ex. : Découvrez cette offre 

• Créez un sentiment d’urgence. Utilisez des mots forts pour susciter l’enthousiasme chez le·a lecteur·rice.  
  Ex. : Profitez de cette offre maintenant 

• Rendez votre message plus personnel, en ajoutant un pronom par exemple. 
  Ex. : Inscrivez-vous  

• Soyez direct·e. Utilisez la première personne. 
  Ex. : Je veux cette télévision  

Ne soyez pas trop long. Vous avez besoin de plus de place ? Utilisez l’espace autour de votre call-to-action. Vous pouvez aussi jouer avec des flèches et autres éléments visuels pour diriger automatiquement l’attention de votre visiteur·euse vers votre CTA.  

Un call-to-action représente une opportunité de transformer les visiteur·euse·s en leads ou en client·e·s. Raison de plus, donc, pour y apporter une attention particulière. Cela vaut non seulement pour le texte, mais aussi pour le design et pour son emplacement. Ainsi, même si un CTA semble n’être qu’un petit élément, c’est quelque chose que vous ne devez certainement pas prendre à la légère.